Plan des lieux à visiter

1 Hôtel de Ville - 2 Monument Briquet-Tailliandier - 3 Statue de Faidherbe - 4 École Lawrence
5 Église Saint-Nicolas - 6 Monument aux morts - 7 Donjon - 8 Souterrains - 9 Monument Abel Guidet

patrimoine

 















Hôtel de Ville

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La ville de Bapaume édifie son premier Hôtel de Ville, symbole de l’indépendance de la cité, au cours du XIIe siècle. Le rez-de-chaussée sert de halle aux marchands. A l’étage se trouvent la salle du conseil et la salle où se célébraient les fêtes publiques. L’architecture actuelle de l’Hôtel de Ville s’apparente au précédent, construit entre 1583 et 1611 et détruit le 25 mars 1917suite à l’explosion d’une bombe à retardement laissée par les allemands. Après un lent et dangereux travail de déminage, il est reconstruit à son emplacement d’origine en 1931 et 1932 selon les plans de M. Eugène Bidard. Sur la clé de voûte de la porte d’entrée sont sculptées les armes de la ville. Le toit d’ardoise est orné de lucarnes à toits pointus. En haut de la tour, une galerie extérieure permet d’admirer le panorama. La flèche du beffroi culmine à 55m.


Statue de Faidherbe

faidherbeLa statue, sculptée par Louis Noël, est inaugurée le 27 Septembre 1891 pour rendre hommage à la victoire du Général Faidherbe lors de la bataille de Bapaume. La bataille de Bapaume a eu lieu, entre 1er et le 4 janvier 1871, aux abords de Bapaume, notamment à Béhagnies et Biefvillers-lès-Bapaume. Cette action contre les armées prussiennes a permis au Nord-Pas-de-Calais, bien qu’encerclé, de ne pas être envahi et de résister jusqu’à la capitulation. Louis Faidherbe, né à Lille en 1818, décède à Paris en 1889. Il est un des acteurs de la pacification du Sénégal à l’époque de la colonisation. En novembre 1870, il devient commandant de l’armée du Nord et de la troisième division militaire sur les départements du Nord, du Pas de Calais et de la Somme. Il est ensuite élu député, conseiller général avant de devenir Sénateur du Nord. La statue est renversée le 29 septembre 1916 avant d’être fondue par les Allemands qui la croyaient en bronze, la réplique exacte est inaugurée par Paul Painlevé, Ministre de la Guerre en 1929. Lors de la seconde guerre mondiale, le piédestal qui est d’origine, est frappé par les impacts de balles et la statue est traversée de part en part. Au cours du réaménagement de la place, la statue a été installée quelques mètres plus bas le 26 septembre 1997.

Église Saint-Nicolas

egliseL'origine de la paroisse Saint-Nicolas se confond avec l'origine de la ville. L'église primitive fut construite dès que la bourgade prit quelque importance en l'an 1085, avant de disparaître à la fin du XIVème siècle. La précédente église avait été édifiée vers l'an 1600. Détruite lors de la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite sur les mêmes fondations. L'église actuelle fut mise en chantier en 1924. Le chantier fut long et difficile : en 1928 les voûtes sont restées un an sans couverture. Les chantiers furent terminés à la fin de l'été 1929. Elle conserve aujourd'hui la chapelle qui porte son nom, le seul monument historique qui ait bravé toutes les destructions, une statue de Notre-Dame de Pitié, datant du XVème siècle, objet de la vénération de la région.

Donjon

donjonCette position de seuil fit que Bapaume fut soumis à de multiples guerres. Des dispositifs défensifs y furent construits : un camp romain, puis une motte féodale, puis un château. Dans ce château la reine Mahaut d'Artois y avait sa chambre, il semble que Jeanne d’Arc y passa une nuit. Charles Quint ordonna en 1540 de construire une place fortifiée. Des remparts épais avec des bastions ceinturèrent la ville et le château. En 1578, le château et la ville furent réunis en un seul ensemble. Ces fortifications de Charles Quint furent par la suite renforcées par Vauban. Des systèmes défensifs élaborés tels que des rameaux de mines, des galeries de mine furent aménagés. En 1847, Bapaume n’étant plus considérée comme une ville forte, l’armée française détruira une bonne partie des remparts et des bastions dans des essais de l’artillerie. Des travaux ont été réalisés dernièrement pour restaurer des galeries souterraines et les rendre visitables : d’une part, au bastion de la Reyne au sud-est de la ville et, d’autre part, au bastion du Dauphin. Aujourd’hui, ce que les Bapalmois appellent le Donjon est l’emplacement de l’ancien château. On peut encore imaginer les positions des remparts et des hautes tours médiévales.

Monument Abel Guidet

guidetHomme politique français, député puis résistant, né le 6 novembre 1890 à Bapaume, il devient maire de la ville en 1929. En 1934, il est élu conseiller général du Pas-de-Calais. En 1936, il se présente aux élections législatives et est élu au second tour. Il est arrêté en 1943 par les nazis à la sortie de la préfecture, et déporté au camp de Gross-Rosen où il décède le 27 novembre 1944  Depuis 1948, un monument qui le montre au moment de son arrestation honore son souvenir. À l'Hôtel de Ville se trouvent une urne avec de la terre de Gross-Rosen ainsi qu'un tableau le représentant.

 

Monument Briquet-Tailliandier

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L’armée allemande occupe la ville de Bapaume et installe son quartier général dans l’Hôtel de Ville entre septembre 1914 et mars 1917. L’armée australienne entre dans la ville, le 17 mars 1917.
Dans la soirée du 25, les députés Raoul Briquet et Albert Tailliandier, en mission d’inspection sur le front, constatent la destruction totale de la ville. En compagnie d’une trentaine de soldats australiens, ils s’abritent dans le sous-sol pour la nuit. Vers 23h30, une bombe à retardement détruit entièrement l’édifice duquel seront dégagés les corps de dix-neuf soldats identifiés et des deux députés français. Le monument érigé à la mémoire des députés du Pas de Calais est inauguré le 16 juin 1935. Deux médaillons représentent l’union sacrée de ces hommes d’opinions diamétralement opposées. Entre eux, une femme représente la France qui se redresse. Les plaques commémoratives en l’honneur des australiens tués dans l’explosion sont ajoutées le 26 mars 2011.

École Lawrence

lawrenceLors de la reconstruction, la ville de Sheffield finance une crèche. Elle est inaugurée rue Jean-Baptiste Lequette, à l’occasion de la visite à Bapaume de Monsieur Lawrence Lord Maire de Sheffield en juillet 1939. Des couverts ont été offerts aux enfants de la ville. Les 25 chaises de la crèche portaient le nom d’un soldat de Sheffield mort en France au cours de la guerre. Plus tard, en accord avec Madame Lawrence, le bâtiment est devenu une école maternelle : l’Ecole Lawrence.

Monument aux morts

monumentL'édifice est constitué d'un mur de pierre, surmonté d'un fronton décoré du blason de la ville, et bordé de part et d'autre d'une balustrade. Sous le fronton et au-dessus de la liste des soldats tués en 1914-1918 répartie sur trois colonnes, les mots « Pro Patria », en grand, précèdent la formule classique « La ville de Bapaume à ses enfants ». Plus bas, sur le côté, se tiennent debout une femme et un enfant symbolisant manifestement la veuve et l'orphelin. La femme, la chevelure partiellement couverte d'un voile qui lui descend à l'arrière jusqu'à mi-jambes, lève le bras droit et désigne un nom avec une palme tenue à la main. Elle a, en signe de protection, la main gauche posée sur l'épaule gauche de l'enfant qui, en pantalon court, la tête levée, recueilli, tient un béret à la main droite et s'est passé une couronne mortuaire autour de l'avant-bras gauche. Le bas du monument est occupé par la liste, sur quatre colonnes, des disparus en 1939-1945

Souterrains

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Au tout début, ce site n’était qu’une motte préhistorique, qui laissa place ensuite à un oppidum romain. Plus tard, les Francs construisirent une première tour de bois. Le château s’est agrandi et amélioré au fil des ans. De l’an 863 à 1180, Bapaume appartenait déjà aux Comtes de Flandre. Elle avait déjà une certaine importance, du fait de sa situation entre la Flandre et la France. La ville fut pendant de longues années saccagée, pillée et incendiée de multiples fois par les Français puis par les Espagnols, qui se disputaient la province de l’Artois. En 1530, Charles Quint, comprenant l’importance de la place forte de Bapaume, ordonne la reconstruction du Château et des fortifications de la ville. Ces fortifications comportaient alors sept bastions et des souterrains de très grande importance. C’est en 1659, par le traité des Pyrénées, que Bapaume redevient française de façon définitive. Le 6 décembre 1842, le ministère de la Guerre décide la destruction des fortifications de la ville et des ruines du château. C’est alors que la belle ceinture de la ville est livrée à l’expérimentation de nouveaux explosifs et armes militaires. Il faut noter que la plus grande difficulté rencontrée par les Bapalmois a été le déblaiement et le stockage des débris, gravillons et des pierres… Installés en 1911, là où se trouvait le château-fort, les jardins du Donjon ont été restaurés et replantés en 1930, après la Première Guerre Mondiale. Le site attire les promeneurs qui y trouvent un lieu reposant et très agréable par sa verdure. Vous pouvez d’ailleurs emprunter un chemin qui fait le tour du site, sur l’ancien chemin de ronde. Vous y découvrirez les anciens fossés du château.

Pour plus d'infos :

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE DE BAPAUME ET SA RÉGION
Rue Jean Baptiste Lequette 62450 BAPAUME 
03 21 07 14 87
serge.frassaint255@orange.fr

OFFICE DE TOURISME DU SUD ARTOIS
10 place Faidherbe 62450 BAPAUME
03 21 59 89 84
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